Un trip en Croatie sans voiture ?

by Alichon

Cet article est une archive. Il a été publié pour la première fois le 12 octobre 2017.

Comme vous le savez, nous avons fait notre magnifique voyage à travers la Croatie. C’est le premier qu’on faisait juste tout les deux et on a bien galéré quand on a commencé à le planifier. Certaines informations sont difficiles à obtenir et je me suis dit que ce ne serait pas plus mal de terminer les articles sur ce voyage avec un article un peu plus « pratique ». Qui sait, peut-être sera-t-il utile à d’autres ?

Elaborer son voyage

On savait déjà depuis plusieurs mois qu’on se dirigerait vers la Croatie. C’est un pays incroyable que j’avais hâte de revoir et Marc n’y avait jamais mis les pieds. Dès qu’on a eu confirmation de mes congés pour le mois de mai (elle est arrivée début février), on s’y est mis.

Notre trajet s’est doucement dessiné. On a fait des listes, on a barré, validé, coché… Ça nous a également (et malheureusement) permis d’éliminer des destinations ou points d’intérêts (le parc national de Krka pour ne pas le citer). Notre plan incluait aussi des étapes qu’on pouvait éliminer si nous étions trop pressé par le temps (coucou Trogir !) ou si nous souhaitions nous attarder davantage ailleurs.

Il faut penser à estimer le temps passer dans chaque ville « à la grosse louche » en tenant compte des contraintes imposées (les heures de check-in/out, les horaires des transports, etc). Déterminer dans quelles villes dormir nous a paru rapidement nécessaire pour définir le temps à passer dans chaque ville.

Les moyens de transports

En Belgique, nous avons l’habitude du train. En Croatie, c’est un peu plus compliqué, le paysage présente davantage de reliefs. Par contre, ils ont un réseau de bus (qui s’apparentent plutôt des cars hyper confortables) extrêmement développé mais dont les horaires en ligne sont imprécis car ce sont plusieurs compagnies indépendantes qui sillonnent le pays.

En avion

Il y a plusieurs aéroports dans le pays. Nous avons choisi de faire au plus simple: on a atterri à celui de Zagreb, relativement moderne, duquel partent plusieurs navettes vers le centre-ville. Pour le retour nous sommes partis depuis celui de Dubrovnik, il y a plusieurs navettes aussi pour le rejoindre mais les informations sur place sont un peu plus floues, la construction n’était pas totalement achevée quand nous y sommes passés (peu de choses à manger ou à voir) et il était plus petit.

Il y a également un aéroport proche de Zadar et un dernier non loin de Split. Ce qui est très pratique également puisqu’au final, grâce à ces quatre aéroports, vous êtes relativement proches de toutes les villes et points d’intérêts intéressants. (Anecdote: la prochaine fois on pense atterrir et loger à Split et sillonner en étoile autour pour voir ou revoir tout ce qui nous intéresse)

Si vous faites partie de l’union européenne, votre carte d’identité est, bien évidemment, suffisante pour voyager.

Cars

Comme je le disais, la Croatie a un réseau de cars très développé. Avant de partir nous avons pris un maximum d’information sur BusCroatia que je ne trouve pas facile à appréhender mais une fois qu’on a compris le fonctionnement du site, ça va encore. Le site vous donne la localisation de chaque gare et, avec Google Map, les trouver est un jeu d’enfant.

Pour faire simple: dans chaque « grande ville » il y a une gare des bus « autobusni Kolodvor ». Elles sont souvent proches du centre et très accessibles. De plus, elles disposent assez souvent de consignes pour les bagages (20 kunas à Zagreb par bagage pour la journée mais dans les plus petites villes c’était plus cher – Zadar par exemple)Vous avez la possibilité de laisser vos valises dans la soute du car durant le trajet, ce qui revient à environ 7 kunas par bagage.

Je vous conseille de vous renseigner auprès des guichets sur l’heure de départ etc. Parfois vous pouvez même déjà prendre les tickets à l’avance pour être certain d’avoir une place.

Si vous avez des valises, il faudra attendre que le chauffeur ouvre la soute et les enregistre. Parfois il fait donc rentrer toutes les personnes sans valises en premier lieu et, seulement ensuite, il ouvre la soute. Nous n’avons jamais eu de problème pour obtenir deux places côte à côte.

Petite remarque qui a quand même son importance si vous prévoyez de faire le trajet Zagreb/Plitvice. Pour profiter de davantage de temps à Zagreb, nous avons pris le dernier car en direction des lacs. Le trajet dure un peu plus d’une heure et demi (dans notre cas c’est l’un des plus longs que nous ayons emprunté). Nous ne le savions pas mais le dernier car ne nous transporte pas jusque Plitvice. Il nous dépose dans une petite ville, Slunj, et de là un autre conducteur dans une camionnette prend le relais (pas de frais supplémentaires cependant). Le reste du temps je pense qu’il va jusqu’au bout car quand nous avons fait Plitvice/Zadar, nous avons vu le conducteur dans son car pour Zagreb/Plitvice faire son terminus à l’arrêt de Plitvice.

Le petit plus est que vous avez tout le loisir de profiter du trajet confortable en regardant le paysage, lire, jouer sur votre téléphone, papoter… Le point faible étant que le car ne s’arrêtera pas au gré de vos envies pour pouvoir prendre des photos.

Tram / Bus / Taxis

Au sein même des villes, il y a quand même pas mal de bus qui circulent. A Zagreb, ce sont mêmes des trams, ce qui est bien plus pratique, surtout que le réseau est assez clair !  Nous n’avons pas eu l’occasion d’emprunter les bus de la ville mais le tram à Zagreb ne coûtait rien (4 kunas).

On a davantage emprunté les taxis, surtout quand on était pressés par le temps ou que le trajet à pied s’avérait trop dangereux. En général ça tourne autour des 50 kunas, parfois moins. Que ce soit en hôtel ou en maisons d’hôtes, le personnel n’a jamais hésité à appeler pour nous commander un taxi.

Bateau

Pour relier Split/Hvar et Hvar/Dubrovnik, on ne pouvait pas faire l’impasse dessus. Au départ de Split, les informations ont été assez aisées à trouver, elles sont globalement les mêmes toute l’année. On savait d’où on partait (le port de Split) et où on arrivait (le port de Hvar Town)Le trajet dure à peu près une heure. On a dû se lever tôt le matin pour aller acheter nos tickets car c’est « premier arrivé, premier servi » ! Tant que vous y êtes, sachez qu’il y a également des consignes pour les bagages au port.

Par contre, pour Hvar/Dubrovnik, ce fût un peu plus compliqué. Nous sommes parvenu à acheter nos tickets en ligne via le site de la compagnie Krilo mais nous nous sommes renseignés auprès de notre hôtel pour savoir où se prenait le départ, qui est donc bien à Hvar Town également (vous ne pouvez pas vous louper, il n’y a qu’un seul quai d’où partent les catamarans). De plus, ce trajet permet d’éviter de devoir passer par la douane car pour relier Split/Dubrovnik par la route, il faut passer par la Bosnie.

Il est tout à fait possible d’acheter à manger et à boire à bord des catamarans, qui sont de surcroît extrêmement confortables et, bien évidemment, de monter sur le pont !

Se loger

Pour se loger on s’est pas mal dirigé vers Booking. On a choisi des logements proches du centre, pas trop chers. Ce sont souvent des maisons d’hôtes. La seule exception en terme de budget qu’on a réalisée c’est pour l’hôtel Podstine dont j’étais tombée amoureuse sur un blog. Chaque logement est cité dans les city guide des différents articles sur la Croatie. Nous avions donc si jamais cela vous intéresse:

Booking donne une estimation du prix, qui sera revu sur place en fonction du taux de change (globalement on a souvent payé moins cher que ce qui était annoncé).

Budget

 Pour nos billets d’avions, étant donné qu’on quittait par un aéroport différent de l’arrivée on a dû prendre deux vols séparés. Pour nous deux on en a eu au total pour 400 euros. Maintenant on s’y est quand même pris tard à cause de ma boîte qui ne voulait pas me donner de réponse pour mes congés avant le mois de février… S’y on s’y prend un petit peu plus tôt, il y a moyen de trouver des billets moins chers.

 Pour les trajets en car, dépendant de la distance à parcourir, le prix peut varier entre 40 et 150 kunas par personne.

La monnaie croate est le kuna, si vous voulez faire une conversion rapide, 1 euro est égal à environ 7 kunas. On a énormément payé en liquide et retiré sur place. Toutefois, quand c’était possible, nous n’avons pas hésité à utiliser nos Mastercard.

Pour manger on peut s’en sortir aisément à moins de 180 kunas par personne (et encore, je parle ici de restaurants).

Nous sommes partis 12 jours, c’était nos premières vacances rien que tout les deux donc on s’est clairement fait plaisir aussi sur le budget. On n’a pas trop trop regardé aux dépenses sur place. Par contre, quand nous sommes arrivés à Split, on a de suite remarqué l’augmentation des prix par rapport à Zadar ou à Zagreb. Pour donner un exemple, un verre à Zagreb c’était à peu près 10 à 15 kunas alors qu’à Split, pour une boisson, on atteignait largement les 40 kunas. A Dubrovnik c’était parfois pire encore.

Trucs & astuces pratiques

Sans surprise, la langue est le croate. Sur place on a quand même parlé anglais à longueur de temps. Seule une serveuse a prononcé quelques mots en français. Par contre, l’italien est assez bien répandu.

Comme je le disais un peu plus haut, si vous souhaitez relier Split et Dubrovnik par la route, il faudra passer par la douane puisque la Bosnie est pile entre les deux villes. Ce qui n’est pas le cas si vous arrivez dans l’une ou l’autre par bateau.

Pour sauvegarder des endroits intéressants et s’orienter, on a utilisé l’application Mapstr. On peut la partager entre plusieurs personnes, elle fonctionne hors connexion. C’est vraiment l’une des applications qui nous a été le plus utile durant ce voyage. Marc a aussi beaucoup fonctionné avec une application de taux de change (je ne sais plus laquelle) mais qui ne fonctionnait pas hors-ligne pour avoir une meilleure idée de ce qu’on payait dans les restaurants.

Pour gérer nos réservations, on a bien entendu utilisé l’application de Booking et on a de temps à autre fait appel à celle de TripAdvisor.

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