Hey ! Vous allez bien ? 🙂
Dans mon article précédent, je vous glissais presque discrètement que, ça y est, j’ai trouvé un travail ! Pour les deux entretiens où j’ai dû me rendre sur place, mes jambes tremblaient et j’avais le ventre noué. J’étais stressée. Evidemment, que j’étais stressée ! Il y a des gens qui ne sont pas nerveux avant un entretien ?
Lorsque j’étais encore enfant et ado, l’idée de devoir parler en public me paralysait sur place. J’avais peur d’être jugée, observée, décortiquée. Devant la classe ou devant le professeur (surtout ceux de langues étrangères) en examen, les mots ne sortaient pas de ma bouche. En fait, ils ne se formaient même pas dans mon esprit. J’en venais à oublier mon signe astrologique pour ne pas avoir à le traduire en néerlandais. J’étais rouge, prise de tremblements incontrôlables et de sueurs froides, ma bouche était sèche comme du papier, ce qui donnait des bruits de langue qui claque insupportable chaque fois qu’un mot avait le malheur de passer la barrière de mes lèvres. Ainsi, devant la classe ou le professeur, je me sentais humiliée et j’avais donc inévitablement les larmes aux yeux. Grands moments.
Autant vous dire que ça a été la surprise générale quand j’ai annoncé que j’allais faire des études de communication. Ha ha. La première réaction de la personne en face de moi était souvent « Mais… tu sais que tu vas devoir parler ? ».

Ce livre est une pure illustration puisque tous les étudiants l’ont reçu en arrivant à l’école mais personne ne l’a lu, à ma connaissance. Là il sert les besoins de l’article.
Ces études m’ont tant apporté sur un plan personnel. Elles m’ont appris à faire avec mon stress. Ça ne s’est pas fait en un claquement de doigt, évidemment. Jusqu’à la fin, j’ai détesté faire des présentations devant certaines personnes ou à des cours bien particuliers. Il y en avait où ça se passait très bien, j’avais même hâte de présenter le travail. Puis il y avait d’autres cours où je me sentais malade rien qu’à l’idée de les avoir le lendemain (coucou cours de techniques d’expressions orales)…
3 ans à l’avance, je stressais de devoir passer ma défense de jury de TFE. Pourtant, 3 le Jour J, ça ne s’est pas du tout passé comme je l’imaginais. Oui, j’étais stressée devant la porte et en préparant mon matériel (qui fonctionne à merveille à ce moment-là, je tiens à le dire) mais une fois que je passe la porte, le stress s’en va, il reste derrière. Bien sûr, je suis toujours un peu nerveuse. Au beau milieu de la présentation, la vidéo que je devais montrer ne se lit pas, il n’y a qu’un écran noir. Autrefois, ça m’aurait cloué sur place. Mais j’ai appris. J’ai fait avec : tant pis, je montrerais la vidéo plus tard.

Essayer de ne pas avoir les mains qui tremblent…
Quand je passe des entretiens, plus je réussis d’étapes, plus j’ai peur d’être « éliminée » si proche du but. Lorsque je me suis rendue à ces deux entretiens, surtout le dernier, je me sentais vraiment avant. Pourtant, plus j’approche du bâtiment et plus ça va. J’ai toujours les mains un peu moite mais je suis parfaitement calme et mon esprit est clair.
Maintenant, le stress me montre juste ce pour quoi j’ai peur d’échouer. Il me montre à quoi je tiens. Parce que les situations où je devrais vraiment être stressée (au choix : un chat mourant sous mes yeux / un problème au boulot qui risque de coûter cher / un être aimé à l’hôpital), j’ai la tête froide et je réfléchis à cent à l’heure. J’ai appris à vraiment bien géré mon stress même si mon corps n’en donne pas l’impression (les mains qui tremblent, souvent). Et c’est très étrange, cette sensation. C’est un peu comme si tout d’un coup une pluie glacée me tombait dessus et que le stress glissait avec. Au final, je pense que maintenant, je ressens juste un « bon » stress.
Et toi ? Tu stresses facilement ?


8 commentaires
Je suis vraiment fan de la photo avec les mains qui tremblent 😉 Etant un peu (carrément) timide, je ne suis vraiment pas à l’aise pour parler à des inconnus, m’imposer dans une conversation et cie. Pourtant, dans mes études, dans ma vie professionnelle, j’arrive à parler assez facilement à l’oral, c’est très étrange, assez incompréhensible. Enfin, si, je n’ai pas peur du jugement de parfaits inconnus sur mon travail, alors que j’ai une peur bleue du jugement de gens que je connais un peu mais pas trop sur moi, sur ma personnalité …
Peut être que c’est un peu la même chose pour toi 😉
En tout cas, félicitations pour ton nouveau travail ! J’espère que tu pourras t’y épanouir (c’est très très important ce point là 🙂 )
Ha oui ! Je suis plutôt le contraire de toi 🙂 Dans la rue aucun soucis (enfin, maintenant ! Avant ce n’était pas le cas !) , mais professionnellement j’ai peur de ne jamais être à la hauteur 🙂
Merci ! 😀
Le stress et moi on se connait bien ! Etant d’une timidité maladive, j’ai beaucoup beaucoup de mal à parler devant les gens, je ne t’explique pas les nuits blanches la veilles des exposés et oraux … Au travail ça se passe un tout petit peu mieux qu’avant, j’arrive mieux à me contrôler mais ce n’est pas encore trop ça surtout lors des formations avec mon responsable … 🙁
J’espère pour toi que ça viendra avec le temps ! 🙂 ♥
Ah ce fameux stress ! Moi aussi j’ai détesté ces moments où il fallait prendre la parole devant pas mal de personnes, timide que je suis. Bizarrement, un peu comme toi, je stresse beaucoup avant de passer un entretien/un oral et une fois que j’ai passé la porte, pouf ! PLus rien. ^^
C’est toujours ça de pris, note 😀
Je découvre ton blog suite au commentaire que tu as laissé sur le mien et je dois dire que c’est une très bonne surprise ! Je reviendrai avec plaisir 🙂
Je suis moi aussi quelqu’un d’extrêmement stressée et anxieuse. J’essaie tant bien que mal de gérer tout ça au quotidien et ce n’est pas chose facile tous les jours. Un grand bravo pour ton article 🙂
Ho merci ! 😀
Au final, beaucoup de ces moments où on stress, on ne s’en rappelle même pas quelques mois/années plus tard ! 🙂